Nous ne laisserons pas les travailleuses du sexe être réduites au silence. Voilà le titre de la lettre publiée le 31 mai 2024 par notre organisme-membre Stella, l’amie de Maimie, dans Le Devoir. En soutien aux travailleuse·eurs du sexe, nous la cosignons avec de nombreux autres membres et partenaires.
Toute action visant à “abolir” l’existence des travailleuses du sexe est incompatible avec l’objectif d’améliorer les conditions de vie et de travail, de mettre fin à la violence et à toutes les formes d’exploitation.
Sandra Wesley et Jenn Clamen, (Stella, l’amie de Maimie) dans Le Devoir, 31 mai 2024
Pourquoi cette lettre? La Journée internationale des travailleuse·eurs du sexe (2 juin) coïncide cette année avec le 4e Congrès mondial pour l’abolition de la prostitution, qui se tiendra du 1er au 3 juin, à Montréal.
En cosignant cette lettre, nous nous (re)positionnons fermement contre ce congrès et ce qu’il représente, soit l’idéologie prohibitionniste.
Nous réitérons aussi notre position officielle pour la décriminalisation totale du travail du sexe au Canada, dans une perspective de droits humains. Plus particulièrement, nous voyons au jour le jour les impacts négatifs des idéologies et politiques prohibitionnistes sur le droit à la santé des travailleuse·eurs du sexe, notamment en ce qui a trait au risque d’infection par le VIH.
En soutien aux travailleuse·eurs du sexe, décriminalisons, maintenant!
