La recherche sur le traitement du VIH avance d’année en année, particulièrement dans les derniers temps. Un article paru récemment fait notamment état de l’importance d’un traitement précoce, qui pourrait être « la clé d’une rémission durable. »
La mise en place d’un traitement antirétroviral quatre semaines seulement après une infection au VIH pourrait permettre de maîtriser le virus sur le long terme après l’arrêt du traitement, suggèrent les résultats d’une étude menée à l’Institut Pasteur.
Ces résultats, parus la semaine dernière dans la revue Nature Communications (en anglais),
VIH : un traitement très précoce, possible clé d’une rémission durable, Agence France-Presse, Radio-Canadarenforcent l’intérêt du dépistage précoce et de la prise en charge le plus tôt possible des personnesayant contracté le VIH, souligne l’institut.
La COCQ-SIDA se réjouit de voir la recherche sur le traitement du VIH avancer de la sorte, notamment alors qu’elle corrobore les réalités de nos communautés. En effet, le milieu communautaire de lutte contre le VIH milite depuis longtemps pour un meilleur accès au dépistage et aux soins pour toutes les personnes concernées. Ce sont d’ailleurs les deux premiers axes d’action de notre Riposte communautaire au VIH 2021-2025.
Il est toutefois important de noter que l’étude en question a été faite sur des animaux (plus précisément des singes), et que du chemin reste donc à parcourir pour que la recherche sur le traitement du VIH avance spécifiquement chez les humain·es.