Mettre fin à l’épidémie : la Riposte au VIH
– Riposte communautaire québécoise au VIH/sida
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre 2021, la COCQ-SIDA a rendu publique sa Riposte communautaire québécoise au VIH/sida 2021-2025.
Fruit d’une démarche de consultation, cette riposte compte cinq axes qui orienteront ses priorités d’actions.
Les cinq axes de la Riposte communautaire québécoise au VIH/sida :
- Améliorer l’accès au dépistage du VIH et de toutes les ITSS ;
- Soutenir l’adhésion au traitement du VIH et de toutes les ITSS ;
- Poursuivre les efforts en réduction des risques et des méfaits en déployant des services adaptés aux besoins des personnes et des populations clés ;
- Agir sur les déterminants sociaux de la santé en créant des environnements favorables ;
- Développer les partenariats intersectoriels.
La Riposte communautaire québécoise au VIH/sida a pour cadre de référence les nouvelles cibles mondiales 2025 de l’ONUSIDA pour mettre fin à l’épidémie d’ici 2030. Elle tient compte également de la cascade canadienne de prévention, de dépistage et de traitement ainsi que du contexte épidémiologique sur le territoire québécois. Sur ces fondements, les actions à prioriser et à réaliser ont été déterminées, puis réparties entre la COCQ-SIDA et ses organismes-membres, afin de tracer la voie vers un monde sans sida ni VIH.
– Message clé sur la fin de l’épidémie
La COCQ-SIDA dévoile un message clé d’envergure afin de mobiliser l’ensemble du milieu de lutte contre le VIH/sida, la population et les instances gouvernementales pour mettre fin à l’épidémie du sida et du VIH sur le territoire québécois et partout à travers le monde.
Créé dans le but de démontrer que le milieu VIH québécois croit plus que jamais qu’il est possible de mettre fin à l’épidémie de VIH/sida, ce message souligne l’importance du travail collectif, de la collaboration commune et de la solidarité. Derrière ces simples mots, on retrouve la volonté de continuer d’agir, d’être inclusif·ves et de travailler à un meilleur accès au dépistage, aux soins et aux traitements ici au Québec et au Canada, comme partout ailleurs dans le monde.
Au Québec, il reste encore de nombreuses revendications pour atteindre l’objectif fixé par l’ONUSIDA de mettre fin à l’épidémie d’ici 2030 : investir les fonds nécessaires en prévention, améliorer l’accès au dépistage et aux soins, diversifier l’offre de dépistage, reconnaître et financer adéquatement le travail communautaire de proximité, soutenir les services d’hébergement spécialisés, etc.
– Pourquoi ce message clé?
Au cours des dernières années, les avancées scientifiques ont permis de démontrer que l’efficacité du traitement anti-VIH est une barrière importante à l’infection. De nombreuses études ont évalué des taux d’efficacité supérieurs à 90%. Ainsi, il est possible de dire aujourd’hui que le traitement anti-VIH empêche l’infection par le VIH. Ces résultats ont ravivé, au sein du milieu de lutte contre le VIH/sida, l’espoir d’une fin possible de l’épidémie. Par ce message clé, le milieu de lutte contre le VIH/sida veut:
- Démontrer que le milieu VIH québécois croit qu’il est possible de mettre fin à l’épidémie si nous travaillons tous·tes de concert et surtout si nos décideur·es public·ques allouent les fonds et déploient les ressources nécessaires à l’atteinte de ce but
- Sensibiliser le public à contribuer à la lutte contre le VIH et ainsi participer aux efforts pour mettre fin à l’épidémie
- Sensibiliser les décideur·es public·ques sur l’importance de déployer tous les efforts possibles pour permettre au mouvement de lutte contre le VIH d’atteindre ce but
– Que veut-il dire?
- Ensemble = démontrer l’importance de se solidariser afin de mettre fin à l’épidémie, de travailler tous·tes ensemble, organismes communautaires, personnes vivant avec le VIH, instances gouvernementales, décideur·es public·ques, clinicien·nes, chercheur·euses et toutes les personnes qui résident au Québec.
- Préparons = être actif·ves et agir afin que nos actions soient un pas dans cette direction
- Un monde = être totalement inclusif·ves, c’est-à-dire inclure tout le monde, partout
- Sans sida = travailler à l’accès ou à un meilleur accès aux soins et aux traitements ici comme ailleurs et travailler à la création d’un traitement curatif du VIH
- Ni VIH = travailler à améliorer la prévention, l’accès ou à un meilleur accès au dépistage et enfin mettre fin à l’épidémie
– Pourquoi le mot « sida » est-il placé avant le mot « VIH »?
En se mobilisant autour de ce but, c’est le sida qui disparaîtra en premier. Ce qui est presque le cas dans les pays où les traitements anti-VIH sont disponibles et accessibles.
– Qu’est-ce qui peut être fait pour mettre fin à l’épidémie du VIH/sida au Québec?
- Militer pour le retour des cours d’éducation sexuelle dans le cursus scolaire
- Faire du bénévolat au sein d’un organisme de lutte contre le VIH/sida
- Faire un don à une fondation de lutte contre le sida telle la Fondation québécoise du sida
- Initier ou collaborer, en tant que chercheur·euse, à des projets de recherche scientifique autant dans le domaine de la recherche fondamentale que clinique ou sociale
- Participer à faire disparaître le stigma et les discriminations, car ce sont des barrières importantes nuisant à la lutte contre le VIH/sida
- Se faire dépister lorsqu’on est actif·ve sexuellement
- Utiliser ce message dans vos actions, activités, revendications
– Comment intégrer ce message?
Ce message a été créé pour présenter cette nouvelle réalité qui, aujourd’hui, nous permet de dire que la fin de l’épidémie est possible. Utiliser le message dans ses actions, ses revendications, ses outils de communication, c’est se doter d’un argument fort pour mobiliser, démontrer l’importance d’agir, l’importance de services adaptés aux réalités terrain, l’importance d’un financement adéquat. Afin de s’harmoniser le mieux possible à vos outils, il existe une version rectangulaire et carrée du message; message qui a été traduit en espagnol et en anglais. Pour obtenir les visuels, veuillez communiquer avec la COCQ-SIDA.