Un reportage récent de RCI met en lumière les obstacles d’accès aux soins de santé sexuelle pour les personnes hispanophones 2SLGBTQIA+ au Canada, notamment à Montréal.
Rodrigo Díaz, infirmier au SIDEP+ de Montréal et membre de RÉZO, constate une hausse fulgurante de la patientèle migrante hispanophone depuis que les services du SIDEP+ sont offerts en espagnol.
Pourquoi? Parce que, de par leur statut migratoire, ces patient·es n’ont souvent pas accès à l’assurance maladie, donc à la gratuité ou au remboursement des prestations de santé. Il arrive aussi qu’elles ne parlent qu’espagnol. Or, le SIDEP+ est l’un des rares organes de santé à offrir des services gratuits pour tous·tes et en espagnol. Il est donc devenu une ressource essentielle pour ces populations.
Celles-ci ont souvent déjà leur diagnostic, qu’il s’agisse du VIH ou d’autres ITSS. Elles ont donc un besoin pressant de suivi médical et de continuité de traitement. La nécessité d’une structure d’accès aux soins universelle se fait donc de plus en plus sentir.
À Montréal, Le Cercle Orange, hébergé par la COCQ-SIDA, est un service pour les personnes vivant avec le VIH sans assurance maladie. Il les réfère en effet aux ressources médicales, juridiques et communautaires appropriées.
Couverture universelle: pour aller plus loin
Nous vous invitons à lire notre rapport de recherche communautaire L’accès aux soins et aux traitements antirétroviraux pour les personnes vivant avec le VIH sans considérer le statut d’immigration : Vers une couverture sanitaire universelle au Québec.