2004 à 2006 : Changement de paradigme dans la façon de communiquer sur le VIH/sida

Les années 2004, 2005 et 2006 ont été des années charnières dans le milieu VIH québécois. À l’instar du mouvement international, le milieu VIH du Québec a remis en question les messages véhiculés dans les campagnes de prévention du VIH. Devant la montée fulgurante de l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH et l’amélioration de leur état de santé, continuer de faire référence à la mort dans les campagnes de communication entraînait une disparité entre la réalité vécue par les personnes vivant avec le VIH et les messages diffusés. Continuer à jouer la carte de la peur revenait à maintenir et à nourrir ce climat qui prévalait avant l’apparition des thérapies efficaces en 1996 ; un climat empreint de peur et source de forte stigmatisation.

Cette période de réflexion a également permis de développer un processus de consultation avec les populations concernées par les messages des campagnes afin que lesdites campagnes qui les visent soient adaptées à leurs besoins. Aussi, devant les différences notables entre chacune des populations touchées par la problématique du VIH, il s’est avéré nécessaire de cesser la production de campagne visant différentes populations – ce qui était la norme avant cette période -, car cette approche ne permettait pas de communiquer efficacement les messages à transmettre à l’ensemble des populations ciblées. 

Donc, à la suite de cette réflexion, la COCQ-SIDA a commencé, en 2006-2007, à développer des campagnes spécifiques à chacune des populations concernées et à proscrire les messages et visuels qui peuvent nourrir la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH.

Les campagnes ci-dessous représentent des exemples concrets de types de campagnes réalisés au Québec et à travers le monde qui, malheureusement, ont nourri la stigmatisation et la peur à l’égard du VIH et des personnes vivant avec ce virus. 

Pour de plus amples renseignements sur ces campagnes, communiquez le secteur des communications de la COCQ-SIDA. 

À prendre en note que certains des visuels présentés ci-dessous ont une très mauvaise résolution.