Journée internationale du photocopieur – 2008
L’impact du changement de paradigme sur les campagnes de sensibilisation
C’est au cours des années 2004 à 2006 que les réflexions sur les impacts des campagnes de communication à l’égard des personnes vivant avec le VIH ont lieu. L’aboutissement de ces réflexions ont transformé autant les façons d’élaborer une campagne que nos relations avec les agences de communication.
Lire la suite
Auparavant tributaire des campagnes et des slogans proposés par les agences, le milieu VIH québécois a mis en place un processus de création divisé en trois étapes : la consultation et la mobilisation des personnes visées par la campagne à développer, la sélection d’une agence de communication prête à répondre aux critères et aux besoins exprimés lors de l’étape de consultation et, enfin, la création de la campagne et sa promotion.
À la différence des campagnes de prévention, nous n’avons pas eu à transformer radicalement les messages de sensibilisation. Ce qui s’explique par le fait que, malgré l’évolution de la science, les mentalités envers les personnes vivant avec le VIH n’ont pas évolué au même rythme. À cette époque, tout comme c’est toujours le cas aujourd’hui, les préjugés demeurent, et les rejets et les discriminations sont monnaie courante.
Journée internationale du photocopieur
Le 1er décembre 2008, au Québec, la Journée mondiale de lutte contre le sida a été rebaptisée la Journée internationale du photocopieur. Par cette campagne décalée, la COCQ-SIDA faisait le constat que le budget alloué aux campagnes de prévention et de sensibilisation au VIH/sida était une copie conforme de celui d’il y a 20 ans. Le 1er décembre 2008, pour souligner cette première Journée internationale du photocopieur, ce message a été publié dans différents journaux et des photocopieurs ont été judicieusement installés à des endroits stratégiques de Montréal et de Québec, où des agent·es promotionnel·les distribuaient des tracts.