Comment prévenir le VIH et autres ITSS?

Qu’on soit straight, gay, bi ou pan, qu’on soit trans ou non binaire, célibataire ou en couple, monogame ou poly, qu’on soit une personne en situation de handicap, qu’on aime les coups d’un soir ou qu’on ait des relations avec la même personne depuis dix ans, avoir du sexe, c’est le fun!
Il existe de multiples stratégies efficaces pour avoir une vie sexuelle épanouie et active (et même hypra active!) tout en se protégeant des ITSS, et plus précisément du VIH.
Cette page décrit ces différentes stratégies que sont : l’utilisation de matériel de protection (condoms, lube, digues dentaires et gants), le dépistage, la PrEP et la PPE, la prise de traitement antirétroviral et la communication avec les partenaires.
– Le dépistage
Quand on est actif·ve sexuellement, le dépistage du VIH et de toutes autres ITSS est une façon sûre et accessible d’avoir l’heure juste sur sa santé sexuelle. Si un test sort positif, cela permet à la personne testée :
- De traiter l’infection ou de la contrôler et ainsi de préserver son état de santé
- D’aviser ses partenaires des derniers mois afin qu’ils ou elles puissent être dépisté·es et traité·es le cas échéant
- De briser la « chaîne de transmission ».
Quand se faire dépister ?
Il est particulièrement important d’aller se faire dépister quand :
- On a des symptômes semblables à ceux d’une ITSS. Ceci dit, la plupart du temps, il n’y a pas de symptômes. On peut avoir une ITSS sans le savoir
- Un·e partenaire sexuel·le nous avise qu’il ou elle a contracté une ITSS
- On est un homme gai, bisexuel ou ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes actif sexuellement
- On pratique le travail du sexe
- On consomme des drogues par injection ou inhalation
- On change de partenaire sexuel·le
- On a plusieurs partenaires sexuel·les
- On a des relations sans condom, gant ou digue dentaire
- On souhaite devenir enceint·e.
Où et comment se faire dépister ?
Il existe plusieurs endroits où passer un test de dépistage du VIH et des autres ITSS. Chaque région du Québec compte au moins un CLSC offrant le dépistage. Le dépistage peut aussi être offert dans certains organismes communautaires de lutte contre le VIH.
Pour trouver un lieu de dépistage près de chez vous, consultez cette carte géographique.
Le dépistage est confidentiel et gratuit pour toute personne possédant une carte d’assurance maladie valide émise par la RAMQ. Si on n’a pas de carte d’assurance-maladie :
- Il est possible de pouvoir consulter un·e médecin dans un CLSC. Sinon, les personnes présentes sur les lieux informeront le ou la patient·e des démarches à suivre pour en obtenir un·e
- À Montréal, Médecins du Monde Canada et le Cercle Orange offrent des services médicaux aux personnes migrantes à statut précaire
- Ailleurs au Québec, communiquez avec l’organisme communautaire de lutte contre le VIH de votre région.
Le test de dépistage inclut une prise de sang ou d’autres prélèvements comme un échantillon d’urine. Cela ne prend que quelques minutes. On peut passer un test de dépistage à partir de l’âge de 14 ans sans avoir besoin du consentement de ses parents.
Dépistage anonyme
Le dépistage anonyme du VIH consiste en une mesure d’exception accessible aux personnes dont le risque de contracter une ITSS est plus élevé que dans la population en général. Il n’est offert qu’à l’intérieur des SIDEP (Services intégré de dépistage et de prévention des ITSS) que l’on retrouve dans au moins un CLSC de chaque région du Québec. En ces lieux, il n’est pas nécessaire de présenter sa carte d’assurance maladie ou toute autre pièce d’identité et le service est gratuit. Ce service ne vous sera pas offert d’emblée. Il faut le demander lors de la prise de rendez-vous.
Si le résultat d’une ITSS s’avère positif, les soins, les suivis et les traitements doivent se faire de manière nominative, c’est-à-dire que vous devez présenter votre carte d’assurance maladie du Québec ou votre document d’admissibilité du Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI).
Et l’autotest du VIH ?
L’autotest de dépistage du VIH INSTI® est un test qu’on effectue soi-même. Pas besoin d’un rendez-vous avec un·e professionnel·le de la santé ou d’une ordonnance médicale. Il est cependant moins accessible, du fait qu’il n’est pas couvert par la RAMQ et qu’il doit être acheté en ligne (site Web en anglais seulement) au coût de 35$ (plus les frais de livraison).
Toutefois, il est possible de se procurer gratuitement des kits d’autotest auprès des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida. Il suffit d’en faire la demande pour obtenir un rendez-vous afin de se procurer le nombre de kits désiré. Il y a aussi le programme J’AGIS qui permet d’obtenir jusqu’à 5 kits, moyennant une participation à un projet de recherche. Une fois la participation à la recherche enregistrée, les kits pourront être livrés directement chez la personne, ou cueillis chez l’un des organismes VIH participants au programme.
Le test consiste en l’analyse d’une goutte de sang et en l’obtention d’un résultat dans la minute qui suit. On peut effectuer ce test seul·e chez soi ou en présence d’un·e ami·e. Il est aussi possible d’être accompagné·e par un·e intervenant·e du réseau communautaire VIH du Québec. Une personne désirant obtenir ce service peut communiquer avec l’organisme communautaire VIH le plus près de chez soi pour savoir quel type d’accompagnement est possible.
Ce test est seulement valide pour le VIH. Il ne permet pas de diagnostiquer les autres ITSS telle la gonorrhée ou la syphilis.
La validité du résultat est tributaire de la manipulation à effectuer. Il est plus que recommandé de suivre les instructions à la lettre. Le kit d’autotest de dépistage comprend un livret d’instructions bien détaillé et illustré. Il fournit également un code QR afin d’avoir accès à une vidéo présentant les instructions d’utilisation.La COCQ-SIDA a produit une version simplifiée des différentes étapes à réaliser pour l’obtention d’un test valable. Cette version simplifiée se présente dans un format dépliant et format vidéo. Pour se procurer un dépliant, communiquez avec l’organisme communautaire VIH le plus près de chez vous.
– Condoms, lubes, digues dentaires et gants
Le condom
Le condom est une méthode de prévention contre le VIH très efficace, tant qu’il est utilisé correctement et pour toute la durée de la pénétration. Le condom permet aussi de prévenir une grossesse.
Les condoms doivent être entreposés à la température ambiante et ne pas être écrasés (comme dans un portefeuille), car ils risquent de s’user ou de se briser, même si l’emballage n’est pas ouvert. Il faut aussi changer de condom si on passe du sexe anal au sexe vaginal ou frontal, et si on change de partenaire !
Les condoms ont différentes tailles, textures, épaisseurs, couleurs et saveurs (pour le sexe oral). Certains condoms peuvent augmenter tes sensations ou les faire durer plus longtemps. La meilleure façon de choisir le type qui te convient le plus est d’en essayer plusieurs pour trouver celui qui te correspond.
Côté matériaux, différentes sortes existent :
- Le condom en latex : les condoms en latex sont les plus communs
- Le condom sans latex : idéal pour les personnes allergiques au latex, ces condoms sont faits en polyuréthane et en polyisoprène
- Les condoms en peau d’agneau : ces condoms ne sont pas recommandés comme ils ne protègent pas contre le VIH ni les ITSS. Toutefois, ils protègent contre une grossesse.
Les lubes
Le lubrifiant ne protège pas en lui-même du VIH ou d’autres ITSS. Cependant, il diminue le risque d’irritation ou de lésions qui facilitent le passage des virus et bactéries d’un corps à l’autre, surtout lors des rapports anaux. N’hésitez pas à en mettre et en remettre !
Nous vous recommandons d’utiliser un lube :
À base de silicone :
- Bon pour le sexe anal. Un lube à base de silicone est plus « visqueux » qu’un lube à base d’eau, donc on a besoin d’en remettre moins souvent
- Peut être utilisé avec les condoms en latex et sans latex
- Ne pas utiliser avec des jouets en silicone. Un lubrifiant à base de silicone risque de briser le jouet en silicone
À base d’eau :
- Peut être utilisé avec les condoms en latex et sans latex
- Dure moins longtemps, doit en réappliquer plus souvent. Pour cette raison, il est moins recommandé pour le sexe anal
- Compatible avec les jouets sexuels en silicone
- Attention : si le lubrifiant à base d’eau contient de la glycérine, il risque de causer plus d’infection à levure pour les personnes avec un vagin ou un orifice frontal
La digue dentaire
Les risques de transmission du VIH par rapport oral sont minces, mais pas inexistants. De plus, d’autres ITSS peuvent être transmises lors de ces rapports. La digue dentaire peut donc être utilisée comme moyen de prévention lors des rapports oraux où la bouche est en contact avec l’anus, le vagin ou l’orifice frontal.
Il s’agit d’un carré de latex qui fait office de barrière entre la bouche et la partie du corps qu’elle stimule. Elle peut se trouver en pharmacie, en sex-shop mais on peut aussi la faire soi-même, à partir d’un condom découpé sur sa longueur. Il est recommandé d’utiliser un lubrifiant à base d’eau avec ce type de protection. Il faut évidemment n’utiliser une digue dentaire qu’une seule fois et en disposer après utilisation. Il faut changer de digue si on passe de la stimulation de l’anus à la stimulation de la vulve ou de l’orifice frontal.
Le gant
Le gant est surtout recommandé pour :
- le fingering (doigt dans l’anus, le vagin ou l’orifice frontal)
- le fisting (main ou poing dans l’anus, le vagin ou l’orifice frontal)
Comme pour le condom, il existe des gants avec ou sans latex. Dans les deux cas, il faut veiller à utiliser un lubrifiant compatible.
– La PrEP
La PrEP (prophylaxie préexposition sexuelle) est une stratégie hautement efficace pour prévenir le VIH. C’est le fait pour une personne séronégative de prendre des médicaments anti-VIH avant une relation sexuelle pour réduire les risques d’infection au VIH. Elle permet de prévenir l’infection au VIH uniquement. Elle ne protège pas des autres ITSS.
Pour être efficace, la PrEP doit être prise correctement. Les études scientifiques ont démontré que la PrEP est efficace pour prévenir une infection au VIH seulement si elle est prise telle que prescrite par le médecin.
Il y a deux façons de prendre la PrEP :
- En continu : c’est la façon la plus courante. Ça veut dire prendre une pilule au même moment à tous les jours pendant une période donnée.
- Intermittente ou « à la demande ». Prendre la PrEP avant et après une relation sexuelle pendant quelques jours. Prendre 2 pilules de 2 à 24 heures avant un risque élevé d’exposition au VIH et une pilule par jour jusqu’à 48 heures après l’exposition.
Qu’est-ce qu’un risque élevé d’exposition au VIH ?
On parle généralement de risque élevé d’exposition au VIH quand il y a une relation sexuelle sans condom :
- avec un·e partenaire au statut VIH inconnu
- avec un·e partenaire vivant avec le VIH ayant une charge virale du VIH inconnue ou élevée (au-dessus de 200 copies par millilitre de sang)
Comment peut-on avoir accès à la PrEP ?
La PrEP est recommandée pour les personnes qui répondent aux critères de risque élevé d’exposition au VIH décrits ci-dessus.
Le seul moyen de savoir si l’on peut prendre la PrEP est de consulter un⋅e médecin qui la prescrit. Il est possible de consulter l’organisme communautaire le plus près de chez soi pour obtenir le nom de cliniques ou de médecins où il est possible de se procurer la PrEP.
Si l’on ne sait pas si le médecin que l’on va rencontrer prescrit la PrEP, il est recommandé d’avoir en main lors du rendez-vous de l’information sur la PrEP. Le site MaPrep.org du Portail VIH/sida du Québec permet d’imprimer de l’information pour les professionnel·les de la santé et d’arriver préparé·e à la rencontre.
Ça coûte combien ?
Sans assurance
Sans assurance (publique ou privée), le coût mensuel de la PrEP en continu (prise à chaque jour) varie entre 900 et 1000 $ par mois.
RAMQ
La PrEP est couverte, en partie, par le Régime public d’assurance médicaments du Régime de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Ainsi, pour l’obtenir, il faut payer pour la part non couverte par la RAMQ jusqu’à concurrence d’un montant annuel maximal. Pour l’année 2023-2024, le montant annuel maximal s’élève à 1196$; montant qui peut être réparti sur douze mois. Il en coûte alors 99,65$ par mois. Certains groupes de personnes n’ont pas à payer ce montant. Il convient de consulter le site de la RAMQ pour plus de détails.
Assurance collective
Les montants à payer par les personnes qui ont une assurance collective au travail (privée), varient selon les polices d’assurance collective; il faut donc s’informer. À retenir : la PrEP est nécessairement couverte par votre assureur privé et la compagnie d’assurance ne peut pas vous charger plus que le montant annuel maximal établi par le gouvernement.
– La PPE
La PPE (prophylaxie post-exposition sexuelle) est un traitement anti-VIH d’urgence qui doit être pris aussi tôt que possible après avoir été exposé·e au VIH afin de réduire le risque d’infection.
Le traitement dure 28 jours et doit être pris jusqu’au bout comme prescrit par le ou la médecin. Le mieux est de commencer la PPE dans les 2 heures suivant l’exposition au VIH ou au plus tard 72 heures (trois jours) après. Plus on commence le traitement tôt, plus il a de chances d’empêcher le virus de se propager dans le corps. Ainsi, l’infection pourrait être évitée.
Quand la PPE est prescrite, le ou la patient·e aura un suivi médical pendant et après le traitement :
- Pour évaluer et diminuer les effets indésirables des médicaments s’il y en a
- Pour faire des tests de dépistage du VIH afin de déterminer s’il y a ou non infection
Comme l’efficacité de la PPE n’est pas garantie, utiliser des condoms pendant le traitement permet d’éviter la potentielle transmission du virus aux partenaires sexuel·les.
– Le traitement comme prévention : charge virale ou i=i
En présence d’un traitement VIH efficace, il n’y a pas de transmission sexuelle possible. Cette affirmation est aussi connue comme « indétectable = intransmissible » ou « i=i ».
La charge virale représente la quantité de VIH dans le sang d’une personne vivant avec ce virus. Plus la charge virale est élevée, plus le risque de transmission augmente. Plus la charge virale est faible, plus le risque de transmission diminue. Les médicaments anti-VIH font diminuer la charge virale.
On dit que la charge virale est indétectable lorsque la quantité de VIH est vraiment basse, c’est-à-dire en dessous de 200 copies par millilitre de sang (au Canada). Et lorsque la charge virale du VIH est indétectable sur le long terme, le virus ne se transmet pas. Il devient donc intransmissible.
Une personne vivant avec le VIH, qui prend un traitement anti-VIH efficace et qui maintient une charge virale indétectable, ne transmet pas le VIH. Pour en apprendre davantage, consultez la publication sur i=i.
– La prévention combinée
La prévention combinée : en plus du condom, de nouvelles façons de prévenir le VIH et promouvoir la santé sexuelle.
Aujourd’hui, nous disposons d’une variété d’options pouvant être combinées selon les besoins et les contextes de chacun, comme la prise de médicaments et l’autotest de dépistage du VIH. La prévention combinée, c’est le fait de mettre en place des stratégies de réduction des risques de différentes natures et à différents moments, afin de diminuer ses risques de contracter ou de transmettre une ITSS ou le VIH.
Elle comprend des actions médicales ou comportementales visant différents moments dans le cycle de transmission du VIH : avant, pendant et après une relation sexuelle, ainsi que dans sa vie de tous les jours. Le fait de combiner plus d’une stratégie renforce la protection tant pour soi que pour les autres.
Ci-dessous, des exemples de combinaison de stratégies considérés efficace :
Adapter ses pratiques sexuelles à la charge virale des partenaires séropositif⋅ves impliqué⋅es
Adapter les stratégies de prévention normalement utilisées lorsqu’un⋅e partenaire vivant avec le VIH a une charge virale indétectable (Voir section « Le traitement comme prévention » ci-dessus).
Combiner sa stratégie biomédicale avec celle de ses partenaires (biomed-matching)
Adapter les stratégies de prévention normalement mises en place lorsque tous⋅tes les partenaires impliqué⋅es utilisent une stratégie biomédicale (PrEP et/ou charge virale indétectable).
– Aviser ses partenaires
Aviser ses partenaires lorsqu’on reçoit un diagnostic positif d’ITSS leur permet de se faire dépister à leur tour et de traiter l’infection. Les professionnel·les de la santé peuvent aider à le faire. Il est aussi possible de le faire de façon anonyme à partir d’un site web. Peu importe la manière, l’avis aux partenaires réduit le risque d’être infecté·e à nouveau. En bout de ligne, tout le monde y gagne.
Avant d’annoncer à un⋅e partenaire la présence d’une ITSS, il est bien de penser à comment le dire et par quels moyens.
Quoi dire et comment le dire ?
Aviser ses partenaires peut être gênant ou angoissant, mais c’est surtout un geste responsable. Même si c’est une mauvaise nouvelle, la plupart des personnes réagissent bien et apprécient que leur partenaire les avise.
Voici quelques trucs pour parler à un partenaire
- Aller droit au but. Par exemple : « J’ai la gonorrhée. C’est une infection transmissible sexuellement. Tu es peut-être infecté·e toi aussi. Traitée, la gonorrhée se guérit complètement. Le traitement est gratuit. On peut avoir la gonorrhée même sans symptômes. Tu devrais te faire dépister ».
- Éviter de blâmer ton, ta ou tes partenaire(s). Il(s) ou elle(s) risque(nt) de se fâcher ou d’être sur la défensive, ce qui rendra la conversation plus difficile. Exemple de phrase à éviter : « Tu m’as donné la chlamydia ».
Aviser ses partenaires, c’est leur permettre de prendre soin de leur santé, grâce aux informations transmises.
- Lui ou leur faire savoir qu’il(s) ou elle(s) pourra(ont) obtenir un rendez-vous plus rapidement en spécifiant avoir été avisé·e(s) d’une possible ITSS
Lui ou leur donner des références à consulter en ligne comme le site du gouvernement du Québec sur les ITSS ou le nom d’une clinique spécialisée en VIH et ITSS.
Par quels moyens ?
- En personne : choisir un endroit calme et discret où on peut se parler sans être dérangé·e
- Au téléphone : vérifier d’abord s’il ou elle est disponible et à l’écoute
Par texto ou par courriel : le ou la texter par téléphone ou lui envoyer un message à travers l’application où la rencontre a eu lieu (Grindr, Gay411, Manhunt, etc.) sont aussi de bonnes manières de l’informer.
Besoin d’aide ?
Lorsqu’on éprouve des difficultés à aviser son, sa ou ses partenaire(s)
- Un·e professionnel·le de la santé peut aider. Parfois, il ou elle peut même les aviser sans te nommer.
- L’organisme communautaire le Portail VIH/sida du Québec offre un service d’avis aux partenaires par messages textes. C’est gratuit, confidentiel et rapide.