422 nouveaux diagnostics du VIH ont รฉtรฉ rapportรฉs ร l’INSPQ en 2022, par rapport ร 246 en 2021.
Parmi ces nouveaux diagnostics, 329 (78 %) concernaient des personnes qui nโavaient jamais eu de test de VIH auparavant.
On observe รฉgalement que parmi les nouveaux diagnostics pour lesquels le niveau de CD4 a รฉtรฉ recensรฉ (n = 342), beaucoup concernaient des personnes qui se sont fait dรฉpister tardivement. En effet, 49 % (n = 167) de ces personnes avaient un taux de CD4 infรฉrieur ร 350 au moment du diagnostic, soit un taux indiquant un affaiblissement de leur systรจme immunitaire.
Bien que lโon puisse attribuer une partie de la hausse des nouveaux cas au rattrapage post-confinement (vu que durant ce dernier, le nombre de tests de VIH rรฉalisรฉs a รฉtรฉ trรจs bas), ces donnรฉes surprennent et dรฉmontrent quโil y a une grande place ร lโamรฉlioration.
Au Quรฉbec, nous avons la chance dโavoir en main tous les outils nรฉcessaires pour รฉradiquer lโรฉpidรฉmie du VIH dโici 2030, comme le propose lโONUSIDA. Ce qui nous manque, cโest une volontรฉ politique de rallier lโensemble des instances concernรฉes โ gouvernements provincial, fรฉdรฉral et municipal ainsi que les milieux mรฉdical, universitaire et communautaire โ et de rassembler lโensemble des acteurยทtrices du milieu VIH autour dโune riposte provinciale et non pas juste communautaire.
Ken Monteith, directeur gรฉnรฉral de la COCQ-SIDA
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