Dans un article paru le 30 janvier dans Le Devoir, Jessica Nadeau discute de la crise des surdoses avec, notamment, Kim Brière-Charest, directrice de projet en substances psychoactives de l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ).
Questionnée sur les pistes de solutions pertinentes dans la lutte contre cette crise, Mme Brière-Charest rappelle trois avenues:
- « l’élargissement du programme d’approvisionnement plus sécuritaire »
- « une révision de “l’encadrement légal de la possession simple et de l’usage personnel des drogues”, que ce soit par la “déjudiciarisation” ou la “décriminalisation” de l’usage des drogues dures »
- «des actions concrètes pour éliminer la stigmatisation, qui “accentue les iniquités de santé” et “entraîne des préjudices sur les plans de la santé physique et mentale” »
Ces pistes ont déjà maintes fois été mises de l’avant par les nombreux organismes oeuvrant en réduction des risques et des méfaits à travers le Québec, incluant plusieurs de nos organismes-membres.
La COCQ-SIDA salue la position et la prise de parole de l’ASPQ en ce sens. Nous soulignons également les efforts de l’autrice, Mme Nadeau, pour mettre en avant les complexités de la crise des surdoses et la nécessité de solutions multiples, innovantes et affranchies du cadre étriqué dans lequel les efforts de réduction des méfaits sont encore enfermés.
Nous invitons enfin nos lecteur·trices à s’informer davantage sur la question de la décriminalisation en consultant la campagne Décriminaliser les drogues sauve des vies, de notre partenaire Ville sans surdoses.
Vous consommez des drogues et souhaitez obtenir du soutien, que ce soit pour vous informer, faire tester vos substances, consommer dans un lieu supervisé ou plus encore? Contactez l’organisme le plus proche de chez vous, en consultant notre carte interactive.
Photo de couverture: Andy Buchanan / Archives Agence France-Presse
